conversations partagées, jeudi 13/11 avec Clément Osé

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conversations partagées, jeudi 13/11 avec Clément Osé

Jeudi 13 novembre à 20h : Projection et débat avec Clément Osé, au conciliabulle organisée par la P’tite Brosse

Le récit de vie sensible et politique d’une petite éleveuse qui, face l’agro-industrie, a décidé de se battre pour une alimentation paysanne, locale, reconnectée à la vie, à la mort et profondément joyeuse.»

La P’tite Brosse et le Conciliabulle vous proposent une projection du documentaire «Noémie Porcs Chéris» (25 min), suivie d’une rencontre avec Clément Osé, co-auteur du reportage et du livre « Plutôt nourrir, l’appel d’une éleveuse » (Tana Editions).

Clément Osé vous proposera également une dédicace de son livre : « Plutôt nourrir », mais aussi de ses autres parutions chez Tana Editions : « Les marchands de soleil, face à la machine photovoltaïque », et « De la neige pour Suzanne » où il retrace le début de son parcours. pour en savoir plus Clément Osé : https://www.clementose.art/

participation libre et consciente et sans réservation.

De ses études à Sciences Po, Clément Osé est surtout marqué par un échange universitaire à Lima, où il développe une passion pour le vaste monde, l’écriture et la photographie. Après trois années de bureau, une à Paris, deux à Nouakchott où il fut confronté au fait colonial, il doute. Il part voyager un an tout seul avec son sac pour aboutir à des réflexions existentielles. En rentrant, il dévisse et entame une réorientation professionnelle et fait tourner sa vie, autour de l’écologie, des collectifs, et du monde paysan. Arrivé en Touraine pour un nouveau projet de vie récemment, Clément Osé nous parlera de ses expériences antérieures.

« Quand Noémie lui dit qu’elle élève maintenant des cochons dans le Gers, Clément décide d’aller voir de ses propres yeux. Il en était resté à Sciences Po, Hong Kong, Londres, la carrière… et il découvre son ancienne camarade, dans la ferme collective où elle s’est installée, en train d’aider une truie à mettre bas au plus froid de la nuit, il l’accompagne dans les ténèbres de l’abattoir et sous les néons de l’atelier où elle découpe les carcasses, bouchère parmi les bouchers. Clément, qui est plutôt végétarien, se pose des questions sur l’élevage à l’heure où le climat se dérègle. Témoin du corps-à-corps de Noémie avec la terre, avec l’animal, avec la vie, avec la mort, il appréhende la complexité d’un sujet trop souvent réduit au débat « pour ou contre la viande ». L’élevage qu’il voit n’est pas celui des vidéos-choc qui circulent sur Internet. Il préfigure le rôle que peuvent jouer les animaux dans un système alimentaire durable, sevré des énergies fossiles, aux antipodes d’une agro-industrie dans l’impasse. Mais, pour l’heure, les normes favorisent le modèle intensif dominant et poussent Noémie et d’autres petits éleveurs à se battre pour survivre et pouvoir continuer à travailler dans le respect du vivant, guidés par une joyeuse solidarité. Quitte à désobéir. »